L'essor de l'imprimerie à Lausanne débute à la fin du 19ème siècle avec l'industrialisation du Canton de Vaud et plus particulièrement de la ville de Lausanne. Des papiers de qualité et des encres sont produits à proximité, ce qui contribue largement à l'implantation d'une chaine graphique collaborative. De nombreux métiers liés à l'imprimerie voient le jour et toute une promotion d'imprimeurs qualifiés sont embauchés en qualité de "conducteur" ou plus précisément de typographes issus de l'Ecole Romande de Typographie créée en 1942. Nous reprendrons une phrase de Jean Genoud (qui a notamment collaboré avec Henri Cartier-Bresson) etqui disait : "qu’il est indispensable que l’imprimeur comprenne l’œuvre afin de faciliter « le travail d’interprétation », même s’il souligne également que ce dernier n’est jamais créateur, mais un conseiller". Cela n'a jamais été aussi vrai qu'aujourd'hui, époque à laquelle nous devons entendre le client et le comprendre, précisément au coeur de nos préoccupations.
Puis l'offset s'impose peu à peu, délaissant héliogravure dès les années 1960. Aujourd'hui la succession est assurée par la transmission de ce savoir-faire acquis avec le temps.
Nous avons retrouvé ci-dessous quelques unes de nos archives recueillies auprès d'un de nos conducteurs aujourd'hui parti à la retraite.
Nos Archives, autant de réalisations qui nous motivent pour écrire une nouvelle histoire à l'imprimerie Lausanne
Plus que jamais nos archives nous replongent dans le passé et nous permettent d'enrichir le présent à la recherche de techniques passées ou toujours utilisées pour sublimer l'imprimerie d'aujourd'hui. Une vieille presse sera utilisée en typo ou pour tel ou tel gaufrage, débossage, et de vieux outils entretenus, repeints, graissés pour découper une petite série de cartes aux coins ronds par exemple. Un trésor inestimable.
Archives année 1989
Les grandes imprimeries à Lausanne au milieu du XXème siècle, à leur apogée en 1950-1960 :
Nous souhaitons inscrire cette notion de conseil à chaque étape de notre travail. Nous garderons toujours notre esprit critique si une mise en page ne nous plait pas, ou qu'une association de couleurs nous brûle les yeux, ou encore un texte dont la syntaxe nous parait boiteuse, mais jamais nous ne remettrons en cause l'idée d'un client car lui seul connait le chemin qui lui reste à parcourir.